July 8th, 2017

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Après 2 ans de vie commune avec Linux, je commençais à désespérer de trouver un environnement graphique un minimum “sexy”. J’avais plus ou moins réussi à rendre attrayant XFCE, mais j’ai depuis entendu parler de Deepin Desktop Environment (DDE pour les intimes). Je me suis donc lancé dans son installation, sur une base Arch linux.

Mes impressions après 2 mois de test : C’est beau ! Il faut avouer que les interfaces graphiques de Linux ne font pas le poids face à la cohérence de MacOS ou Windows. DDE a donc fait le pari de s’inspirer de ces deux designs, et il en ressort un environnement très moderne ! En 2017, le flat design s’est imposé depuis un petit bout de temps sur tous les sytèmes, même les mobiles. Ca fait plaisir de le retrouver sur Linux, et autrement qu’avec des thèmes KDE, Gnome ou Unity. Il reste possible de customiser le rendu des fenêtres, les polices, et le thème des icônes grâce à des thèmes personnels, bien sûr.

Le dock

Premier atout, et même atout majeur à mes yeux, DDE permet de choisir entre un dock “MacOS-like”, ou un dock “Windows-like”.

Le dock MacOS like

Le dock MacOS like

Le dock Windows like

Le dock Windows like

Je trouve l’idée superbe, cela permet de changer en un clic le look du bureau, selon l’humeur du jour. L’ordonnancement des items du dock, ainsi que leur taille est bien sûr modifiable. Il en est de même pour la position du dock, ou bien son statut : toujours caché, révélé au survol de la souris, ou bien toujours révélé. Le launcher tout à gauche permet d’accéder à l’intégralité des programmes.

Le lock screen

Au niveau de l’écran de veille, assez similairement à celui de Gnome ou KDE, on retrouve les fonctionnalités de base : changer d’interface graphique quand on démarre, ou bien les contrôles de la musique quand on verrouille. A noter que DDE permet de customiser chaque compte utilisateur, avec un avatar, visible sur cet écran.

Le lock screen

Le lock screen

Le centre de contrôle

Le centre de contrôle

Le centre de contrôle

Histoire d’adopter un côté un peu «hype», pas de paramètres pour DDE, mais un «Centre de contrôle». Il ne se déploie pas dans une nouvelle fenêtre, mais sur le côté droit de l’écran. Si la praticité est un peu sacrifiée (pas beaucoup de largeur, car il occupe seulement un petit cinquième de l’écran), ce centre de contrôle a le mérite de se démarquer des réglages des autres environnements. On aime ou on Le centre de contrôle de DDEaime pas. Il ressemble beaucoup, dans son design, au centre de contrôle d’IOS sur iPhone.

On trouve donc au 1er clic, un accès rapide aux contrôles de musique, ainsi qu’au réglage de la luminosité. Le wifi, Bluetooth, et l’accès aux réglages de dual-screen sont présents. Je n’ai encore eu aucun souci avec le gestionnaire de wifi Deepin. En revanche, le Bluetooth est un peu plus instable j’ai l’impression. Il vaut parfois mieux passer par un autre gestionnaire, comme Blueman. De manière générale, à mon avis, le Bluetooth est capricieux sur Linux 😉.

Il y a dans la partie supérieure 3 panels :

Les Hot corners

Comme chez MacOs (oui, il faut bien avouer que DDE en est quasiment une copie, mais ce n’est pas forcement un inconvénient pour moi… 🙂 ), DDE propose d’affecter une action particulière au survol de chaque coin de l’écran par la souris. Pas d’action customisable malheureusement, comme le lancement d’une application particulière. On y retrouve tout de même un accès rapide au Centre de Contrôle, ou à une vue multi-fenêtres, entre autres. Fonctionnalité bien sympathique encore une fois, bien qu’il manque pour moi le raccourci le plus important, qui est de pouvoir changer de bureau en utilisant uniquement la souris, et non pas un raccourci clavier.

Le multi-bureaux

Comme la majorité des environnements graphiques Linux, DDE permet à l’utilisateur de travailler sur plusieurs bureaux (jusqu’à 7). Comme je viens de le dire, il n’est malheureusement pas (encore ?) possible d’en changer assez rapidement grâce à un hot-corner, ou à un glissement de deux doigts simultanément sur le pavé tactile, comme sur les Mac. On est obligé d’utiliser un raccourci clavier pour changer rapidement de bureau, ou de cliquer sur l’icône “Multi-bureaux” pour passer sur cette vue, ce qui manque cruellement d’ergonomie…

Multi-bureaux

Multi-bureaux